‌Une année particulière ? OUI

Car tellement riche d’enseignements !

  

 

Tous s’accorderons à dire que 2020 aura été une année particulière. Moi la première, et j’aimerai partager avec vous, à l’occasion des vœux de ce début d’année, ce en quoi je la trouve particulièrement riche.

 

 

Conseil : à lire au coin du feu

 

Tout d’abord, que penser de tous ces gestes barrière ?

 

Avons-nous tous le visage masqué ? Ou est-ce l’occasion de plonger dans le regard de l’autre, qui ne peut être trompé par quelconque artifice ? Quel meilleur reflet de nos intentions que l’éclat, la vivacité, et la profondeur d’un regard, que l’ouverture de nos paupières aura naturellmeent laissé apparaitre ? Quel meilleur reflet de nos émotions que ces rides qui se forment sur un front lui resté découvert, ou par les sillons de nos jolies pattes d’oies ?

 

Et d’ailleurs, faut-il parler de geste barrière, ou plutôt de geste protecteur ? Il s’agit de se protéger, de protéger l’autre, et non de nous protéger de l’autre !

                Et que dire de toutes ces précautions sanitaires à mettre en œuvre ? Est-ce un fardeau, ou l’occasion de révéler nos capacités d’adaptation ? Nos capacités à réagir, à nous retourner, à trouver des solutions pour contourner un problème posé ? Contourner le problème : n’est-ce pas la preuve de l’intelligence de l’homme ? Il s’agit d’inventer, de réinventer : quoi de mieux pour la jeunesse de notre esprit ?

 

Mais cette crise sanitaire : est-elle le résultat d’un complot ?

Ou ces théories complotistes sont-elles là pour nous rappeler de l’importance du doute ? La vérité scientifique ne reste vraie que lorsqu’elle est validée malgré les remises en cause ! Ne penserions-nous pas encore aujourd’hui que la Terre est plate si le doute n’existait pas ? Douter, c’est confirmer nos certitudes, ou être capable d’accepter s’être trompé. Douter, c’est réfléchir, argumenter, comprendre, c’est faire preuve d’intelligence, être capable d’ouverture. Car oui celui qui est rempli de certitudes, qui n’est enclin ni au doutes ni aux remises en questions, celui-là ne vit que dans ses prétendus savoirs et restera sans surprise borné par lui-même. Ainsi  le doute est créateur : il en appelle à l’imagination, aux découvertes, aux avancées. Le doute nous interroge, nous bouscule, et devrait toujours être le bienvenu.

 

Par ailleurs, en ce temps de confinement : seuls les essentiels restent ouverts. Mais l’essentiel : c’est quoi ? C’est qui ? C’est où ? Et chacun de nous, en quoi sommes-nous essentiels ? Quelle sont nos forces et nos atouts ? Posons-nous ces questions essentielles.

 

Individuellement, cette crise sanitaire peut faire peur : mais qu’est-ce que la peur ou la colère sinon le reflet de notre propre sentiment d’impuissance ? Et la puissance ne réside-t-elle pas dans l’action ? Une action qui peut se concrétiser dans un choix, un choix de consommation, un choix de mode de vie, un choix de pensée. Je choisi, donc j’agis, et je suis libre. Libre et libéré de mes peurs.

 

Enfin, cette crise sanitaire a été l’occasion de regarder nos enfants différemment, les plus jeunes surtout,  par le biais de l’IEF (instruction en famille) certes, mais aussi en réalisant à quel point les enfants s’adaptent et sont malléables. On leur demande de porter un masque, ils s’exécutent sans poser de question. On leur explique ce qu’est la distanciation sociale : ils s’en accommodent. Il est important ainsi de réaliser à quel point les enfants sont perméables à leur environnement, et donc aux composantes du foyer familial : nos émotions, nos comportements, nos modes de vie, sont pris en exemple comme la « norme ». Il est bon de se rappeler que nos enfants, par l’innocence de leur jeunesse, sont des livres ouverts dont nous guidons les lignes d’écriture.

 

 

Pour ceux qui souhaitent poursuivre, on peut rajouter sans trop de surprise les points suivants.

 

Cette pandémie a réveillé notre peur primaire de mourir ?

Ou simplement nous a-t-elle murmuré que nous ne sommes pas immortels, que notre vie à un terminus sans retour, et qu’il s’agit d’en être conscient pour en profiter, que nous sommes fragiles, et qu’il est impératif de nous préserver. Et pour cela, nul besoin d’hydroxychloroquine ! Un peu de sport, de vitamine D, C, et de Zinc feront parfaitement l’affaire !

 

La covid nous fait craindre pour nos « anciens » qui sont particulièrement fragiles : il faut être responsables vis-à-vis d’eux, et ne pas s’exposer pour les protéger ?

Oui, soyons responsables en ne les négligeant pas au quotidien, en les reconnaissants dans tout ce qu’ils peuvent nous enseigner, et en les protégeant comme eux nous ont jadis protégé.

 

Pour finir, certains diront que nous avons été privés de lien social. Je trouve que l’occasion était rêvée pour retrouver la première personne qui nous importe : nous-même. Car lorsque nous sommes enfouis sous d’innombrables préoccupations et occasions de se disperser, quand notre identité se dissocie sous la charge mentale, comment être ancré, aligné ? Et sans alignement, comment aider notre entourage à se regrouper ? Ensuite nous avons regardé l’autre, celui et ceux qui nous accompagnent. Nous les avons regardés VRAIment.  Puis enfin, nous nous sommes retrouvés en groupe, mais restreint. N’y a-t-il pas meilleur échange que celui qui se déroule entre 4 yeux (non masqués) ? Pourquoi ne pas y voir l’occasion de réellement RENCONTRER son prochain, au lieu de simplement croiser un groupe qui partage la même pièce que nous ?

 

 

 

La Covid : un chamboulement, ah ça oui !

 

Sur ces réflexions qui auront peut-être rejoint les vôtres, je vous souhaite à tous une année 2021 pleine de projets, d’envies, et de questionnements !

 

Au plaisir de nos prochaines rencontres, lorsque l’occasion, ou la vie, le permettra !